Français EnglishDécidément, nous n'en avons pas fini avec l'arbitraire, la terreur et les attaques des national-sanitaires contre la culture, les loisirs, la fête et notre société.

Annoncé ce lundi dernier, le gouvernement français vient de publier un nouveau décret qui interdit d'une part aux discothèques d'ouvrir jusqu'au 7 janvier. Il s'agit des boites du type Carré-Trendy ou Oméga qui ferment leurs portes au delà de 05h.

D'une autre part, pour les autres endroits où nous aimons sortir, il interdit de danser. Il s'agit à la fois des restaurants, des pubs et bars dansant qui ouvrent généralement jusqu'à 02h30 ou 05h. Adieu les cachets pour les musiciens, adieu les réveillons festifs de la Saint Sylvestre, il faudra être sage ou entrer dans la clandestinité de la résistance à la maison.

Pour pas mal de restaurants qui préparaient dans le doute mais avec espoir leurs réveillons, c'est une mauvaise nouvelle sans trop de surprise. Pour certains directeurs de pubs musicaux et autres lieux de concerts, ce n'est peut être qu'une première mauvaise nouvelle dans une série d'autres horreurs à venir.

Il faut remarquer que les discothèques, proies principales des gouvernements, avaient joué le jeu du passe sanitaire dès juillet dernier et, pour le compte du gouvernement, incité beaucoup de jeunes aux vaccins soit-disant anti-covid. Elles sont aussi les lieux où la réglementation pour la sécurité et la ventilation est la mieux appliquée. Il en est aussi de même pour les bars et restaurants avec ouverture tardive au delà de 0h30 où les maires ou préfets exigent, avant d'accorder ces dérogations horaires, des certificats et contrôles d'installations d'extraction beaucoup plus sévères. Le sentiment d'injustice est très fort.

A l'annonce de cette décision, telle directrice se dit désemparée et ajoute qu'il faut ouvrir pour survivre, tel autre nous dit laconiquement "oui" sans commentaire, sans voix. Un autre encore s'empresse d'aller changer l'annonce du concert de ce week-end en enlevant le mot danser, ce sera du rock assigné assis devant la piste vide.

L'édition de l'Excès Magazine du 17 décembre est annulée puisque maintenant, plus personne n'est certain d'organiser quoi que ce soit au delà de 3 jours. Vous trouverez les nombreuses soirées au théâtre préparées pour le nouvel an en pages agendas. Une pièce, une coupe de Champagne, et essayer de s'extraire un moment de cette triste époque.

Interdire la danse. Je ne peux m'empêcher de penser tout à la fois au prêche de Kevin bacon dans Footloose et au succès saisissant de Dansez Encore de HK.

F.B.


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